Volontariste, il répète: « Travaillons ensemble pour tirer ce pays de la pauvreté dans les cinq prochaines années. »
L’Ethiopie a beau se vouloir révolutionnaire, le tapis rouge n’est pas de trop pour le premier investisseur du pays qui y compte 1400 employés rien que pour la compagnie aurifère Midroc Gold.
Depuis 1998, l’entreprise a extrait 34 tonnes d’or pour des gains évalués à 466 millions de dollars. Pour s’approprier la mine, il a payé au gouvernement, à travers l’Agence fédérale de privatisation, 172 millions de dollars. Le 24 novembre 2009, un nouveau contrat pour l’extraction de 20,483 t d’or pendant douze ans lui a été signé. Il lui faudra investir dans la mine de Sakaro, dans l’Etat d’Oromia (sud-ouest du pays), plus de 37 millions de dollars rien que pour les travaux d’aménagement du site. Cette deuxième mine devrait doubler les revenus des exportations éthiopiennes d’or, qui sont actuellement de 105 millions de dollars. Midroc payera 130 millions de dollars de royalties et de taxes au gouvernement qui a annoncé récemment disposer de près de 40 tonnes d’or d’une valeur estimée à plus de deux milliards de dollars.
Muhammad Hussayn Al Amoudi ne se contente pas d’investir dans l’or dans son Ethiopie natale qui l’a vu naître en 1946 à Dessie. Il y a investi au total plus de deux milliards de dollars sous la bannière du consortium Midroc, plus connu dans l’or dont il produit annuellement six tonnes qui devraient doubler cette année.
Il y possède également des hôtels, le luxueux Sheraton d’Addis Abeba et, en construction dans l’enceinte du siège de l’Union africaine, un autre palace cinq étoiles, des hôpitaux, des centres commerciaux. Une de ses succursales, Elfora, produit de la viande, de la volaille et des produits agricoles qu’elle exporte vers l’Arabie saoudite, Dubaï, le Yémen, Djibouti, l’Egypte, la Côte d’Ivoire et le Congo.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire