l'Erythrée s'efforce de sortir de son isolement diplomatique

Pour sortir de la pression du renforcement des santions par l'ONU, l'Erytrée cherche par tous les moyens de briser son isolement diplomatique .

En effet, l'Erytrée avait fait part en juillet dernier de sa volonté de revenir au sein de l'instance IGAD après une résolution votée en Guinée Equatoriale, L'ethiopie avait demandé aux Nations-Unies d'imposer des sanctions sur le secteur minier érythréen et les transferts internationaux d'argent afin d'atténuer la menace qu'elle constitue sur la sécurité dans la région.


Pour cela , le président Issaias Afeworki s'est rendu à Kampala pour entamer un dialogue avec le président ougandais Museveni et par ricochet avec l'IGAD.

Lors de cette rencontre Afeworki a nié les reproches et les accusation qu'il a jugé sans fondement d’armer les islamistes somaliens Alshabab, et de servir de base arrière à ces derniers. Cependant, il ne s'est pas prononcé sur la zone frontalière de Doumeira qu'il avait de Djibouti et qui pourrissent ses relations avec l'Ethiopie et Djibouti.

L'IGAD refuse le retour de l'Erytrée au sein de ses instances.

Les ministres des Affaires étrangères de l'Afrique de l'Est , lors de leur séance plénière à Addis-abeba ont mis en veilleuse la demande de l'Erytrée de revenir au sein de l'Autorité intergouvernementale pour le Développement jusqu'au prochain sommet de l'instance régionale.

De plus, les ministres ont exorté les nations-unies à imposer immédiatement de nouvelles sanctions contre Asmara.


Famine en somalie

Plus de 12 millions de personnes sont menacées par la sécheresse dans la Corne de l’Afrique. Des dizaines de milliers de personnes seraient mortes et la famine a été déclarée dans deux régions du sud de la Somalie. Cyril

Cristina Amaral, Directrice des opérations d'urgence en Afrique pour la FAO a accordé à cet égard un entretien à la chaîne France24.

http://www.france24.com/fr/20110801-entretien-cristina-amaral-fao-famine-corne-afrique-somalie-secheresse

Le directeur général de l'Organisation de l'ONU pour l'agriculture et l'alimentation (FAO) Jacques Diouf avait estimé que 1,6 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) étaient nécessaires dans les 12 mois et 300 millions dans les deux mois. Le même jour, la Banque mondiale a décidé d'octroyer plus de 500 millions de dollars pour faire face à l'urgence. Ces fonds serviront notamment à financer un programme de lutte contre la sécheresse dans la région, à aider les agriculteurs à replanter pour la prochaine récolte et à reconstituer le cheptel.